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6 mai 2009

Ernest ADJOVI, promoteur des Koras dans les œuvres sociales

« Je veux apporter du positif aux populations vulnérables pour alléger leur souffrance »

Il conjugue désormais promotion de l’excellence artistique avec les œuvres sociales. Il a apporté sa touche auxAjovi_portrait populations de trois villages des communes de Bopa et de Houéyogbé par le financement à hauteur de 12 millions de francs cfa et l’inauguration d’importants infrastructures communautaires : 05 hangars de marché à Gbagbonou, atelier moderne de transformation du gari, muni de rappeuse à Atohoué et enfin un grand poulailler d’élevage à Gbèdji comê. Voilà, qui dévoile la nouvelle vocation de Ernest Adjovi, opérateur économique, promoteur des trophées Kora de la musique africaine et désormais dans l’humanitaire. Dans cet entretien, il expose les motivations de son action et lance un appel à l’union et la prise en charge des populations par elles-mêmes. Décryptage !

Propos recueillis par Sessi T.

Quelles sont les raisons qui justifient votre intérêt pour la promotion des œuvres sociales et communautaires à la suite de la distinction des talents de la musique africaine à travers les trophées kora ?

Atelier_maniocAprès avoir vécu très longtemps à ľexterieur, j’ai vu de très belles choses ailleurs et même sur le continent africain si tant décrié. En délocalisant les trophées  kora au Nigeria, je manifeste mon intention de me rapprocher du Bénin. Et une fois au Bénin, j’ai la pleine envie d’apporter le peu de positif aux populations vulnérables pour alléger leur souffrance et participer au développement de mon pays pour avoir droit au critique. Car seul celui qui est au cœur de l’action à droit d’être critiqué. Il est aussi question pour moi de mettre en pratique le dicton américain, qui conseille de ne pas s’attendre à ce que son pays fait pour soit, mais de s’attendre plutôt à ce que l’on fait soit même au pays. Le cas du Burkina Faso, pays sahélien aux ressources naturelles limitées, m’épate toujours et reste édifiant à tous égards. Ce pays exporte de la  fraise et du haricot vert en direction de  l’Europe, et qui sont notamment vendus dans les rayons des épiceries fines comme Fauchon en France. C’est cela, qui a nourrit ma conviction, qu’au Bénin, nous pouvons d’avantage avec les ressources naturelles dont nous disposons. Tout ceci donne envie de prendre une part active dans la vie économique de mon pays.

Dans cet élan, on sait que vous aviez déjà apporté un appui substantiel aux populations béninoises  et inauguré le vendredi 1er mai 2009 dernier d’importantes infrastructures les  communes de Bopa et de Houéyogbé. Comment expliquez-vous le choix de ces localités ?

Dans le monde, quand on prononce le nom de famille Adjovi, on pense au Bénin et au Bénin on pense à Ouidah. Je pense àHangar mon tour que les leaders d’opinion doivent faire l’effort de s’éloigner du régionalisme et promouvoir les tendances de rassemblement et non celles de division. Je souhaiterais faire des choses dans l’Atacora, le Borgou, le Zou, l’Atlantique et ailleurs au Bénin. Mais, le choix de Bopa et de Houéyogbé se justifie par la réalisation d’une promesse aux populations pendant les législatives dernières. C’est une façon pour moi de démontrer qu’un homme doit tenir à ses promesses. Nous avions inauguré un marché  de 5 hangars, un grand poulailler d’élevage et un atelier moderne de transformation du manioc en gari. Cela va certainement accroître l’autonomisation des groupements de femmes bénéficiaires et propulser la croissance économique au niveau locale. C’est notre façon de contribuer à la réduction de la pauvreté dans notre pays en complément à tout ce qui se fait dans ce sens. Après Bopa, je ferai de belles choses encore avec les autres populations de mon pays.

A combien peut-on estimé le coût total de ces infrastructures communautaires ainsi inaugurés ?

Poulailler1Au total, un budget d’environ dix millions de francs a été consacré à leur construction et une subvention d’accompagnement de deux à trois millions aux groupements de femmes pour les frais de démarrage des activités. Nous entendons dans cette démarche  apprendre aux populations de pêcher et non leur offrir à chaque fois du poisson. Et elles ont compris. Puisqu’elles se sont propos appropriés les projets. Elles ont pris une part très active à la construction à travers l’offre de la main d’œuvres, par le transport du ciment, du sable et autre matériaux de construction. C’est très édifiant.

Un message pour conclure cet entretien !

Mon message est celui de l’union. Je demanderai à tous de rester loin de la division et pratiquer l’esprit de l’union etRemise_d_enveloppe d’entraide mutuelle dans la famille. La femme fait partie intégrante de la famille au même titre que les enfants et les hommes. Et depuis des lustres, le devoir de s’occuper de la famille lui incombe. Elle donne vie et nourrit les enfants et la famille. Il nous faut la soutenir pour maintenir le noyau familial soudé. Le défaut de soutien rend la femme plus vulnérable devant le chômage des hommes et la maladie des enfants. Nos soutiens doivent contribuer à une meilleure prise en charge des populations, qui doivent être à l’abri de la disette pour contribuer efficacement à l’édification d’une nation forte et économiquement prospère. C’est désormais notre challenge. 

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